Catégorie : Droits de l’Homme
Ce que nous redoutions hier matin 13 février – voir notre communiqué – est arrivé : Maître Ingrid Metton et Maître Olfa Ouled ont été expulsées dans l’après midi du territoire marocain. Elles décrivent comment cela c’est passé : « Lundi 12 février 2018, nous avons été interpellées à la descente de notre avion à Casablanca à 20h40. Nos passeports ont été confisqués. Nous avons été retenues sans motif et sans aucune notification jusqu'au lendemain 14h avant d'être expulsées du territoire. Pendant plus de 18 heures, nous avons été placées sous escorte policière au sein de la zone internationale de l'aéroport de Casablanca et laissées sans information. Cette détention arbitraire n'a pas pu être contestée par nos confrères marocains, en l'absence de toute décision écrite. Nous ne recevrons aucune visite…
Suite aux présentations faites par les intervenants à la tribune et aux échanges intenses avec les participants à l’atelier, on a relevé des sujets de profonde préoccupation : • les violations du Droit International Humanitaire (DIH) ; il est exprimé la nécessité de dénoncer ces violations, tant sur le plan politique que judiciaire, et d’exiger le respect des Conventions de Genève par le Royaume du Maroc ; • les centaines de cas de disparitions forcées toujours non élucidés ; il est exprimé la nécessité d’activer les mécanismes internationaux idoines pour résoudre ces cas ; • les violations récurrentes de la liberté de manifester pacifiquement, de la liberté d’association et de la liberté d’opinion et d’expression ; • les arrestations arbitraires suivies de mauvais traitements et d’actes de torture; • les atteintes aux droits culturels…
Par E-graine D'images Suite à une discussion avec Lise et Tony qui rentrent du Sahara Occidental avec des images du camp de Gdeim Izik ( qui leur ont valu le prix "découverte" du festival de photojournalisme Visa pour l’image OFF 2011) et à leur rencontre avec Naâma, militant pacifiste, nous nous intéressons au sujet des sahraouis, à la légitimé de leur combat, au silence dans les médias et décidons de faire un documentaire. Nous nous sommes associés à nos amis du collectif BKE et avons travaillé ensemble à la réalisation de ce film. [embed]https://www.youtube.com/watch?v=49zhpg6wZFM[/embed] CONTENU Dis leur que j’existe trace le portrait de Naâma Asfari, juriste et militant indépendantiste sahraoui, condamné à 30 ans de prison par le Maroc; et de sa femme, Claude Mangin, qui de visite carcérale, en…
Derrière le miroir d’une pseudo-démocratie, un pouvoir autoritaire et colonial qui torture et embastille pour imposer ses règles. L’histoire récente du Maroc n’est pas celle – démocratie et développement pour tous ! – que la monarchie chérifienne s’emploie à exalter à l’étranger ! Les associations des droits de l’homme, les militants et les journalistes non encore séduits par les prébendes du mahkzen ont décrit les années « de plomb » sous Hassan II, mais aussi les procès truqués et les emprisonnements multiples sous Mohamed VI. Procès et emprisonnements qui concernent en particulier des dizaines de civils sahraouis. Cette histoire sombre, que les officiels voudraient dissimuler, c’est dans les prisons marocaines, avec les prisonniers politiques, qu’il faut aller la chercher ! Le souvenir des plus anciens, dont le nom est connu,…
Octobre 2010 : La grande protestation de Gdeim Izik
qui traverse les frontières avec l’internet clandestin Nous avons pris connaissance de Gdeim Izik, à la mi-octobre 2010, avec des images vidéo transmises par deux militants français, entrés clandestinement dans le camp, et ayant réussi à nous faire passer ces images incroyables ! Des milliers de tentes, rassemblées dans le désert, à une quinzaine de km d’El Aïoun, des Sahraouis de tous les âges, réunis, affairés et heureux... On se sent libres disaient-ils à cette caméra amie et clandestine.
Combien de tentes ? Combien de personnes ? 20 000, 25 000, venues d’El Aïoun puis de tout le Sahara occupé. Ces images transmises via internet alors que le Maroc empêchait la présence des médias, n’ont pas été assez vues. Ce qui aurait…
« J’ai toujours dit que dans ce pays, les droits humains s’arrêtent à la question du Sahara. Quiconque dit que le Sahara n’est pas marocain, ne peut bénéficier des droits humains ». C’est ainsi que s’exprimait en 1993 Hassan II, assumant avec cynisme la cruauté des années de plomb. La libération et la grâce royale dont ont bénéficié en janvier dernier douze condamnés sahraouis dont Ali Salem Tamek correspondent-elles à une nouvelle donne au Maroc et à la capacité de Mohamed VI à imposer des changements, à faire taire les sécuritaires, l’armée ? Les signaux sont depuis janvier contradictoires et une nouvelle donne concernant le pilotage du conflit du Sahara occidental peu perceptible ! Ali Salem Tamek avait été condamné en octobre 2002 à deux ans de prison ferme. Peine…