L’association des Amis de la RASD salue la forte et efficace coopération de plusieurs ONG consacrées à la défense des droits de l’homme, de plusieurs avocats avec les familles des prisonniers politiques sahraouis. Au terme d’un travail juridique précis, elles viennent de déposer quatre plaintes pour torture contre l’Etat marocain devant le Comité d’action contre la torture (CAT) des Nations Unies. Le Maroc pourtant a signé la Convention contre la torture alors que les prisonniers politiques sahraouis ont tous « avoué » après avoir été torturé ou subi des traitements cruels. Pour sa part l’AARASD sollicite depuis plus de 10 ans l’engagement de parrains et de marraines pour écrire régulièrement à ces prisonniers et à leurs familles. Nous poursuivons ce combat pour obtenir leur libération. Lire : Communiqué de presse - Quatre plaintes pour…
C’est mercredi dernier 4 mai que Ruth McDonough a commencé sa grève de la faim au domicile même de Sultana, dans la ville de Boujdour au Sahara Occidental occupé par le Maroc. Depuis plus de 500 jours, depuis le 19 novembre 2020 exactement, Sultana, sa sœur Louara et sa mère âgée Mitou sont assiégées dans leur maison par des policiers marocains, violemment empêchées d’en sortir. Elles ont pu toutefois faire passer des messages précisant que des agents avaient pénétré par effraction dans la maison, détruit de nombreux meubles, coupé des fils électriques, coupé l’eau, empoisonné l’eau du puits, battu et torturé la famille à plusieurs reprises, tenté de violer et violé les deux sœurs, et forcé Mitou à les regarder violer ses filles. Au bout de ces longs mois, ne voyant…
L'Association des Amis de la RASD-France et la Ligue de Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis se félicitent de la décision, le 19 novembre 2021, du Comité contre la torture de l'ONU à Genève, concernant un prisonnier politique du groupe de Gdeim Izik et qui vient d'être portée à notre connaissance. Avec cette décision, le CAT condamne le Royaume du Maroc pour faits de tortures sur Mohamed Bourial arrêté le 8 novembre 2010, le jour du démantèlement du Campement pacifique de protestation de Gdeim Izik dans la banlieue de Laâyoune au Sahara occidental. Il a été condamné à l'issue de deux procès inéquitables, dont le premier par une Cour militaire en 2013 et confirmé en Appel en 2017, à 30 ans de prison. C'est la troisième fois que cette haute instance de l'ONU condamne le…
Honneur à Sultana Khaya, assignée à résidence à Boujdour, territoire occupé du Sahara occidental. Sur le toit de sa maison, elle brandit le drapeau sahraoui, défiant les autorités marocaines, subissant avec courage les harcèlements et agressions des soldats et des policiers marocains qui encerclent son domicile. Solidarité avec les mères, épouses, sœurs des 43 prisonniers politiques sahraouis, emprisonnés au Maroc dans des conditions déplorables suite à des procès à charge pour empêcher leur engagement politique. Elles et leurs enfants se heurtent aux interdictions de visite, aux nombreuses vexations et discriminations en représailles à l'engagement de leur famille pour le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Respect pour les militantes des territoires occupés qui prennent tous les risques en s’engageant dans les médias, pour défendre leurs ressources naturelles et imposer le…
Le royaume du Maroc occupe depuis 1976 le Sahara occidental et organise, là où il dispose d’une certaine influence, des pressions sur syndicats, villes, associations, journaux, voire même sur de prestigieuses institutions culturelles ou universitaires, avec comme seul message : pas touche au Sahara marocain! En mai, il s’est servi de manière obscène de ses jeunes pour faire pression sur le gouvernement et le peuple espagnol. Aujourd’hui comme souvent en France il se sert de citoyens français d’origine marocaine par leurs parents ou grands-parents pour imposer sa vision nationaliste, quel que soit le droit international, quelle que soit la lutte d’un peuple pour son indépendance : le Maroc est souverain au Sahara occidental. Ce qui vient de se passer ce 30 juin 2021 au Conseil municipal d’Ivry/sur Seine dépasse toutes les limites…
À l’heure où Rabat envoie des menaces à l’Espagne si elle n’arrête pas le Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, actuellement soigné pour Covid 19 dans un hôpital à Logroño, dans le nord de la Péninsule, près de 300 ONG écrivent à Madame Bachelet, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, pour l’exhorter « à prendre d'urgence des mesures publiques pour dénoncer la dernière répression observée dans les territoires occupés du Sahara occidental. » (suite…)
Depuis le 13 mai 2021, l’association des Amis de la RASD/France, observe avec effarement les images d’hommes, de femmes, de jeunes surtout qui tentent à tout prix de fuir leur pays, le Maroc, pour rejoindre à la nage ou à pied la ville autonome espagnole de Ceuta sur la côte Nord-Africaine. La presse en a dénombré 8000, dont 2000 jeunes de moins de 16 ans. Et ce malheureux nourrisson, sauvé par un garde-côte, qui a beaucoup ému, a fait sans doute le tour des médias de la planète. Les journaux et médias français ont mis quelques jours pour comprendre le contexte de cette nouvelle migration et s’étonner pour certains de la conduite des autorités marocaines. Il était en effet question pour Nasser BOURITA, Ministre et homme des basses œuvres de…
Le vendredi 16 avril 2021, dans la ville de Smara, territoires occupés de la RASD, Hammadi Naciri s'est attaché à un camion de la Minurso (ONU) pour protester contre le silence des Nations Unies face aux violations des droits du Peuple Sahraoui et dénoncer la situation grave faite à Sultana Khaya et à sa famille. A la veille de la réunion du Conseil de sécurité consacrée au Sahara occidental, voilà un témoignage parmi d’autres de la résistance du peuple sahraoui à la répression marocaine dans les territoires occupés de la RASD et la nécessité d’élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance du respect des droits de l’homme.
La situation au Sahara occidental occupé par le Maroc s’est particulièrement aggravée depuis la rupture du cessez-le-feu entre le royaume alaouite et le Front Polisario, le 13 novembre 2020. Il faut rappeler que c’était la société civile sahraouie, dont une majorité de femmes, qui manifestait à travers un sit-in pacifique à Guerguerate, dans la zone tampon démilitarisée au sud du mur de séparation, à l’extrême sud-ouest du Sahara occidental, quand les troupes marocaines sont intervenues pour les déloger par la force. (suite…)