L’association des Amis de la RASD est à la fois stupéfaite mais pas surprise par la dernière sortie de Donald TRUMP – la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental– qui d’une seule pierre atteint deux cibles, le peuple sahraoui et le peuple palestinien en faisant croire à une nouvelle donne diplomatique.
L’association des Amis de la RASD ne peut au contraire que saluer un peuple qui vient de reprendre la lutte armée et de montrer à la Communauté internationale que sa volonté de devenir indépendant en passant par l’autodétermination est intacte.
L’association des Amis de la RASD salue les réactions immédiates enregistrées cette nuit et reprises par les médias internationaux. Le Sahara occidental n’est pas à vendre ! Il relève de l’application inaliénable du droit de la décolonisation. Deux sénateurs américains viennent ainsi de déclarer : « on ne peut nier le droit international ou le droit des Sahraouis à s’autodéterminer », l’un démocrate, Patrick LEAHY et l’autre républicain, président de la Commission défense, James INHOFE. Le porte-parole du Secrétaire général GUTERRES a de son côté affirmé : « la position de l’ONU demeure inchangée ». D’autres déclarations en faveur de l’autodétermination se multiplient depuis de matin.
Suite à la décision de reprise de la lutte armée devant l’impuissance de l’ONU à affronter l’occupation marocaine du Sahara occidental, l’Association des Amis de la RASD a déjà pu observer l’ampleur et la variété des soutiens exprimés à la lutte sahraouie. Ces soutiens, rarement repris par les grands médias et souvent sous-estimés, témoignent dans la durée de la force du réseau diplomatique du Front Polisario et de celle des réseaux solidaires, associations, partis, syndicats, États quand ils reconnaissent la RASD. Depuis 45 ans, ces soutiens ne manquent jamais au peuple sahraoui.
L’association des Amis de la RASD est convaincue que la décision illégale de Donald TRUMP sur le départ va mettre davantage en route ces réseaux et accompagner jusqu’à la victoire la lutte armée décidée ce 13 novembre par tous les Sahraouis. Elle s’adresse tout particulièrement aux autorités françaises pour qu’au niveau du Conseil de sécurité la position de notre pays soit sans ambiguïté et marginalise cette reconnaissance de souveraineté, qui se réduira très vite à un feu de paille.
Le 11 décembre 2020